Interview de Philippe Éthuin par ActuSF > à lire ici

Jean-Luc Boutel parle de la collection dans cette vidéo, merci à lui !

OUEST-FRANCE > Quand le Flers de 1929 s’imaginait en 3002

Quand un Gallicanaute remonte le temps pour découvrir l’avenir > portrait de Philippe Ethuin sur Gallica

Demain, l’écologie !

« Mes lectures SF les plus datées remontent au plus tôt à H. G. Wells… Et Jules Verne m’a toujours un peu fatigué. Alors de l’anticipation française de 1820 ? Il fallait me surprendre. Challenge accepté. Et réussi. On enchaîne les trouvailles. C’est amusant et digeste, tantôt léger, tantôt très sérieux, souvent fantasque… » — Lire la suite sur Human after all

« Demain l’Écologie ! Utopies & anticipations environnementales » est une mise en abime vertigineuse. Des textes siamois avec notre monde. Des auteurs éloignés des chimères, des visionnaires aguerris et puissamment intuitifs sans cette morale bien-pensante et politicienne. Ils ont bien avant nous, apposer tel un sceau, la première majuscule de la belle Écologie. Ce recueil nécessaire, surprenant est un devoir de lecture. Il est le seuil de nos devenirs. La préface de Natacha Vas-Deyres est éclairante. — Lire la suite sur Babelio, par Evelyne Leraut »

«  ArchéoSF et Publie.net sortent en ce début d’année un recueil de textes imprégnés de désastres écologiques, d’épuisement des ressources naturelles, de fin du monde. Ecrits entre 1810 à 1920, et pour certains réédités pour la première fois, ils font partie des racines de l’écofiction. Passionnant de voir à quand remontent nos peurs et comment elles se sont forgées. » — Et si on s’inspirait d’Ecotopia ? À lire sur Libération

Envie de faire un bon geste pour la planète ?

C’est parti !

L’empire savant

Incroyable ce texte, que j’ai découvert à l’occasion d’une conférence de Vincent Haegele, qui a retrouvé les fragments de ce manuscrit et les a édités dans une version commentée […] L’auteur dresse en creux une critique sociale de son époque, qu’on retrouve dans la seconde partie. La cité des sciences dresse l’inventaire de toute une série d’inventions très… contemporaines, pourtant toutes remisées au placard par les peuples car trop dangereuses… Un récit d’imaginaire qui prend le contre-pied de ce qu’on peut lire de similaire à l’époque : le progrès n’est pas une si bonne idée que ça. Très appréciable enfin cette édition, dont je ne connaissais pas la maison : la page de couverture est très belle, le texte est présenté et commenté ce qui permet de le remettre dans son contexte, et le chapitrage permet de se retrouver dans ce texte, qui ne paraît pas si lacunaire que ça à la lecture, finalement. — Lire l’article complet chez Zoé prend la plume

Pierre-Marie Desmaret eut été auteur toute sa vie, nul doute qu’il nous aurait régalé de récits fabuleux . Mais non, il ne fût que policier, et qu’il devait être dur de berner un homme doté d’une telle imagination… — Lire la chronique complète de BobbyRiot sur Babelio

Un conte philosophique écrit dans les années 1820 par Pierre-Marie Desmarest, personnage révolutionnaire puis membre de la police napoléonienne, qui raconte la découverte par un explorateur d’une civilisation bien plus avancée que l’Occident, au cœur de l’Afrique, vient d’être publié pour la première fois. Un récit inabouti mais précurseur de la science-fiction. Ça ne pouvait qu’intéresser Usbek & Rica.

La description de « l’empire savant » en lui-même n’occupe que le dernier tiers de ce court roman de 160 pages, le restant étant dévolu aux péripéties d’Isidore traversant l’Afrique, défiant le désert au sein d’une caravane jusqu’à la cour de Sultans ambitieux. Les avancées sociétales ou technologiques qu’il décrit une fois arrivé dans cette civilisation cachée sont l’occasion pour Desmarest d’entrouvrir de brèves mais très pertinentes esquisses des conséquences sociales du « progrès ». Ainsi en est-il de « l’appareil acoustique » qui précipite la gestion politique dans l’excès de transparence et le règne de l’instantanéité. Las de gouverner à vue selon les mouvements de l’opinion, le Vizir finit par remiser sa technologie au placard.

Un regard décalé qu’Usbek & Rica, enfants de Montesquieu, ne peuvent que conseiller de lire avec intérêt. — Lire l’article complet sur Usbek & Rica

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L’empire savant » c’est Unearthed Arcana, une pépite inconnue et fragmentaire, écrite vers 1830, et découverte par hasard dans les abysses d’un fonds documentaire.
Mise en forme lisible, elle propose au lecteur de suivre le voyage d’un jeune homme épris de connaissance en route vers le centre mystérieux de l’Afrique. Il y découvrira une civilisation très avancée, un genre de proto-Wakanda qui nous alerte, deux siècles en avance, sur les risques de notre temps. Impressionnante clairvoyance ! — Quoi de neuf sur ma pile, et d’ailleurs, elle est désormais présente dans le Bifrost n°96 

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À force de vraisemblance, sa description d’une société futuriste devient réaliste et étonnamment clairvoyante. Le policier a déduit ce que serait le monde occidental de demain, à compris les entraves patriarcales et religieuses des sociétés du sud de la Méditerranée et anticipe pleinement le décalage entre bonheur et technologie. — Talou61

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L’intrigue se place dans une contrée au cœur de l’Afrique, à la rencontre d’une civilisation africaine cachée dans les montagnes et ultra-avancée préfigurant sans le savoir le célèbre comics « Black Panther ». L’écrivain était sensible à la cause anti-esclavagiste durant la Révolution. « Il craignait qu’il n’arrive en Afrique la même colonisation que celle vécue en Amérique par les colons espagnols. » — Fanny Dolle, Courrier Picard

Tenté-e de découvrir le premier des romans de science-fiction ?

C’est parti !

Au temps où les femmes régneront

Envie de découvrir ce « féminisme » avant-l’heure ?

C’est là que ça se passe…

Demain, les Révolutions !

Je découvre avec curiosité les éditions publie.net et plus particulièrement leur collection ArchéoSF, qui rassemble des récits de science-fiction ancienne. Et dans le livre Demain, les Révolutions !, le parti-pris est plutôt intéressant : imaginer à quoi ressemblerait le monde après la Révolution sociale. […] Là, l’anthologie rassemble les récits de plusieurs courants du socialisme : saint-simonien, fouriériste, libertaire, anarcho-syndicaliste, etc. Avec des textes de personnalités plutôt connues comme Louise MichelÉmile Pouget ou même Barthélémy-Prosper Enfantin et Paschal Grousset. Mais aussi des textes de personnes probablement moins connues: Louis DesnoyersVictor Hennequin ou Olivier Souêtre. […] Mais j’ai surtout apprécié les derniers récits : ceux de Louise Michel, Olivier Souêtre ou ou Émile Pouget. Peut-être parce qu’ils s’attachent plus à décrire le processus révolutionnaire que la société issue de cette Révolution. Peut-être aussi parce que ce sont les récits les plus récents. On se reconnait donc mieux dans la société décrite. — Ma Petite Bibliothèque Rouge

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Ces anticipations sont essentiellement politiques, économiques et sociales : on y décrit en long et en large le processus révolutionnaire, comment les gouvernements bourgeois tombent, comment l’armée se rallie aux prolétaires, comment la redistribution opère, comment l’exemple… — Bertrand Bonnet, sur le Bélial

et chronique à voir également en vidéo… en compagnie d’Une utopie moderne, d’H.G. Wells !

Envie de lever le poing et de faire la révolution ?

C’est par ici !

Une autre histoire du monde : 2500 ans d’uchronies

L’Histoire avec un grand H comme vous ne l’aviez jamais lue !

Ça me tente bien cette histoire…

Paris Futurs

Théophile Gautier ouvre le bal avec une rêverie sur les villes de l’Orient ancien, imaginant un Paris de palais et de parfums, de beauté et de gigantisme. Joseph Méry imagine un Paris où l’on serait venu à bout de cette immense plaie : la pluie. Victor Fournel plonge dans un délire haussmannien, totalement anti-romantique. Là encore, ce n’est pas dépourvu d’ironie. Ce recueil d’utopies architecturales a donc beaucoup d’humour. C’est une lecture très distrayante, mais aussi intéressante. En dépit de la beauté de leurs rêves, on sent que ces auteurs n’osent pas réellement se prendre au sérieux. Et tous, choisissent autre chose que les ruelles pittoresques et désordonnées, rêvant palais et grandes architecture, ordre, lumière et propreté. Urbanisme et hygiénisme vont de pair. — Mark & Marcel

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Cette anthologie relève d’un futurisme suranné, d’une science-fiction obsolète dont le charme opère justement en raison de son ancrage dans le passé. Certaines intuitions étonnent par leur justesse et leur caractère quasi prophétique, d’autres paraissent tout à fait invraisemblables ou fantasmatiques, mais toutes contribuent à révéler les préoccupations de l’intellectuel du XIXe siècle, attentif au développement des transports, à l’urbanisation croissante, à l’ordre politique et social, aux enjeux climatiques et aux nouvelles possibilités technologiques. Au fond, c’est moins la question de l’aménagement de l’espace urbain qui est posée que celle de l’organisation de la vie dans son ensemble. — Louis Wiart

Ça vous tente ? Envie de jouer aux archéologues du futur en vadrouillant dans un Paris qui n’a jamais existé ?

J’accours !

Les autres vies de Napoléon Bonaparte

En définitive Les autres vies de Napoléon Bonaparte, disponible en version papier et numérique, est un objet patrimonial que tout amateur d’uchronie doit avoir dans sa bibliothèque (qu’il soit ou pas nostalgique du Petit Caporal). — RSFBlog

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C’était un panorama intéressant, surtout quand on songe à l’importance des motifs napoléoniens dans la littérature du XIXe siècle. Bizarrement (ou pas), le caractère corse est souvent mis en valeur, alors que les Anglais s’en prennent plein la tronche. — Mark & Marcel

Envie de savoir ce qui se serait passé si Napoléon s’était évadé de Sainte-Hélène à bord d’un sous-marin et avait envahi l’Amérique ?

C’est par là !

Le passé à vapeur : anthologie proto-steampunk

Des androïdes dansants, des inventeurs géniaux, mais un peu dérangés, des aérostats et des machines gigantesques, des prouesses technologiques et industrielles, des machines inédites et des mécanismes superbement complexes… Ces textes ne sont pas du steampunk. Ils en sont les plus lointaines racines, plongées dans les profondeurs de notre imaginaire. — Étienne Barillier (extrait de la préface)

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Dans le joli livre Le passé à vapeur, que les éditions ArchéoSF ont publié, j’ai trouvé de quoi lire et me distraire. Sous une attrayante couverture et dans une mise en page agréable et soignée, après une préface d’Étienne Barillier, Philippe Éthuin présente onze nouvelles, suivies chacune d’une note de remise en perspective à la publication d’origine, sous la double casquette d’éditeur et anthologiste. […] C’est une incursion intéressante dans l’appropriation des thèmes de l’anticipation au cours du XIXe siècle par des auteurs émoustillés pour la plupart de cette « nouveauté ». Comme souvent, ils s’en prennent surtout à l’aspect amuse-gueule, et se destinent à faire sourire d’un air entendu. — Christine Luce, L’Amicale des Nids à Poussière

Automates, ballons dirigeables et machines à vapeur vous font tourner la tête ? Plongez aux racines du steampunk !

Je plonge gaillardement.

Histoire de ce qui n’est pas arrivé

Histoire de ce qui n’est pas arrivé est l’une des toutes premières uchronies françaises à avoir été publiée. […] La préface de Philippe Éthuin se révèle très intéressante, fruit de longues heures de recherches on dirait : en plus de situer le texte dans son contexte historique, elle nous fournit son histoire éditoriale. Du paratexte intelligent, j’aime ça. […] Histoire de ce qui n’est pas arrivé est à hisser au rang de classique indispensable de l’uchronie tant il représente son époque et répond au canon du genre. — RSFBlog

Suivre Bonaparte sur les traces d’Alexandre le Grand, c’est possible !

Et ça commence ici.

Force ennemie

Voilà un roman très surprenant. Le narrateur (apparent) se réveille au début du livre et découvre qu’il est interné dans un asile. Commence la découverte des lieux et le lecteur s’interroge : a-t-on affaire à un vrai fou ? à un homme interné contre son gré par sa famille ? ou bien un peu des deux ? En réalité, le narrateur se révèle habité par une créature… étrange et étrangère. Et le roman bascule dans la SF. Mais le roman est riche. Tout le début se déroule à l’asile, le personnel semblant à peine moins fou que les malades, dans un climat propice à l’érotisme. Et ensuite nous sortons… […] Ce roman est une réussite. C’est aussi un objet curieux dont on se demande d’où il sort. — Mark & Marcel

Envie de lire le PREMIER Prix Goncourt ?

Impossible de résister.

L’amour en mille ans d’ici

Une utopie tracée avec une belle prestesse. Un fond religieux.
Un monde merveilleux, pacifié, basé sur la croyance que sans difficulté matérielle, dans un monde sans secret, l’homme sera forcément fraternel, intelligent, heureux. — Brigetoun

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La première originalité de cette utopie est le rôle joué par la Cabale et les savants juifs. J’ai également apprécié que les inventions soient issues du monde entier et de plusieurs planètes. Marx s’imagine que quand l’ensemble des biens de consommation sera fabriqué en série et quasi gratuit l’argent et la rivalité seront supprimés au point de déposer les anciennes monnaies au musée de Cluny (Exactement l’inverse de ce qu’il s’est passé donc). — Mark et Marcel

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À quoi ressemble donc notre société en 2873 ? À un pur bonheur pour le narrateur (nous sommes dans une utopie ne l’oublions pas). Un français, Dumont Dartois, a mis au point en 1954 des ailes volantes individuelles. Ces ailes ne permettent pas seulement de voler de Paris à Iffendorf (village fictif d’Alsace) ou Moscou, elles ouvrent la voie au voyage spatial. Voilà les français (car, oui, la France par cette invention, se voit investie d’un rôle de guide par les autres nations et les peuples s’unifient sous le drapeau français) en route pour la Lune puis Vénus puis Mercure. Chaque planète abritant un peuple différent, les échanges de technologies sont sources de progrès pour chacun. D’autres progrès scientifiques stupéfiants remodèlent notre société : une eau pétrifiante permet à tous devenir propriétaire, une « formule » met l’éducation à la portée de tous. Progressivement la société abolit les clivages : plus de riches, plus de pauvres, plus d’ignorants, la science permet de faire tourner les machines en consommant peu de ressources naturelles, fabriquer un objet ne coûte plus rien, ce bien devient donc gratuit… — RSFBlog

Quoi ? Un Homme bon et altruiste ? Ai-je bien lu ?

J’ai bien envie de voir ce que ça donne !

Les trois yeux

Ah, je me suis régalée ! Il s’agit d’un petit roman d’anticipation, qui se dévore avec plaisir. Puis s’ensuivent une histoire d’amour, un meurtre sauvage, une découverte scientifique de première ampleur et quelques rebondissements. Autant le dire : on retrouve ici la maîtrise de la narration telle qu’elle apparaît dans L’Aiguille creuse. Surprises, révélations, retournements de situation. C’est vraiment le rythme qui fait la réussite du texte, ainsi que les mystérieuses visions du passé, dont la description est pleine de beauté. — Mark & Marcel

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Nos frères vénusiens voulant entrer en contact avec nous, une histoire d’amour soi-disant annexe, une jeune fille tendre et énigmatique dans son comportement, une lutte pour exploiter découverte, du sang, de l’émerveillement. Et une écriture d’époque avec ce mélange de grands sentiments, scientisme et ironie. — Brigetoun

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Cet excellent livre n’est pas sans rappeler certaines nouvelles d’HG Wells. — Gill

Le père d’Arsène Lupin qui nous fait revivre l’exécution de Miss Cavell, espionne de la Première Guerre Mondiale, assister à la bataille de Trafalgar, être témoin de la première ascension des Montgolfier à Annonay, observer la montée à l’échafaud de Louis XVI, voir un combat aérien de la Grande Guerre, ou encore suivre le chemin de croix de Jésus-Christ, tentant non ?

Tentant !

Le raccommodeur de cervelles et autres nouvelles

Dans Le raccommodeur de cervelles, le Docteur Mystère, chirurgien supernaturel a découvert le moyen de guérir les gens de leurs obsessions, de modifier leur caractère. La seconde nouvelle, L’omnibus aérien nous emmène en promenade au dessus de Paris et ses principaux monuments avec des passagers tour à tour fanfaronnant, ou s’inquiétant, se moquant des paysages qu’ils voient défiler si petits vu de là-haut. Encore la fin du monde, comme son nom l’indique met à l’honneur ce que deviendront les sciences d’ici les 10 millions d’année restante à la Terre selon Thompson. Toutes les sciences vont y passer, y compris les lettres. J’avoue, je l’ai trouvé assez jubilatoire. La quatrième histoire s’appelle Le journal du dernier Robinson. Fantaisie de l’avenir (XXe siècle) Sans doute celle qui m’a le plus touchée, limite peinée. Pauvre homme qui souhaite tant découvrir des terres encore vierges de toute présence humaine et qui navigue de désillusion en tristesse. Et voici Le déluge à Paris. Avez-vous déjà pensé à ce que diraient des archéologues si un déluge détruisait la Terre et que des milliers d’années plus tard leurs fouilles les amenaient à trouver des vestiges incompréhensibles ? C’est exactement ce à quoi s’est amusé Pierre Véron dans cette amusante nouvelle à la Morale à La Fontaine. Et pour clore ce beau recueil, un portrait de son contemporain Jules Verne. Certains prétendent que la curiosité est un vilain défaut, j’affirme le contraire car sans elle je n’aurais pas lu ce recueil et découvert une plume savoureuse, piquante et amusante. La préface de Philippe Éthuin introduit bien ces récits, les situant dans leur époque et nous indiquant leurs parutions. — Dzahell

Des petites nouvelles ArchéoSF pur jus à découvrir sans hésiter !

Et d’ailleurs, je n’hésite pas !

Haïkisations extraordinaires

Pour le plaisir de se souvenir de ses lectures (en ai lu, autrefois, la plupart) pour le plaisir de retrouver les illustrations, puisqu’une de celles de l’édition originale est là, chaque fois, pour donner un indice, plaisir de ce parfum d’époque, plaisir de deviner assez facilement quand on l’a lu quel est le livre, et de constater combien ces petits textes (haïkus très approximatifs, en fait, qui se bornent à la forme des trois lignes — et encore pas tout à fait pour tous) résument très efficacement l’action, très efficacement mais très radicalement, gommant toutes les péripéties, leçons etc. S’y ajoutent quelques poèmes de Verne et deux hommages d’André Laurie et d’Anatole le Braz. — Brigetoun

Envie de jouer avec Jules Verne ?

Pourquoi pas !

Zigzags à travers la science

Une petite vidéo pour changer !

Un pont sur la Manche, une femme électrique, un express de l’avenir… Entre fantaisie et anticipation, causerie scientifique et fiction,
 Michel Verne, fils de Jules, imagine à la fin du dix-neuvième siècle ce que sera la science de demain…

Et ça vaut le détour !

Le Formidable événement

Paru en octobre et novembre 1920 dans Je sais tout, cet excellent ouvrage de Maurice Leblanc n’est à proprement parlé pas un livre de science-fiction. Il quitte, dès les premières pages, le genre vers lequel il semble s’engager pour devenir, très vite, un passionnant roman d’aventure. En juin 1928, La Manche s’agita d’une manière anormale, ses flots furent pris de convulsions et un tremblement de terre, qui détruisit la ville de Dieppe, la fit se retirer loin derrière l’horizon. Ce qui était le bras de mer le plus fréquenté au monde est devenu soudainement une terre dégagée qui rattache la Grande-Bretagne au continent européen. Simon Dubosc part sur cet ancien fond marin, parcouru par des bandes venues piller les épaves, à la recherche de sa fiancée. Il progresse sur ce nouveau territoire, en même temps que les troupes venues en prendre possession et pourchasser les pillards à la recherche du lieu mythique de « la pluie d’or »… Maurice Leblanc signe, là, un excellent ouvrage dont l’idée fut reprise, une première fois par Claude Farrère pour en faire un conte puis juste avant la guerre dans l’hebdomadaire Robinson où un roman reprenait dans les grandes lignes la trame de Leblanc.
La description, dans la première partie , du cataclysme, vu de la mer est un des moments forts du livre et participe à faire de celui-ci un ouvrage important dans l’oeuvre de Maurice Leblanc. — Gill

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Le Formidable événement est un grand roman, pionnier de la science-fiction française, mais aussi une belle peinture des caractères, un hommage au Western, une histoire d’amour touchante… — Dorothée

Et si on allait à Londres à pied ?

Aucun problème !

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