Le monde dans cent ans Air : C’est en forgeant qu’on devient forgeron Beaucoup trop tôt nous sommes de ce monde, Vraiment, trop tôt, mes chers contemporains ! Et j’en éprouve une douleur profonde , Car l’univers marche à de grands destins. Il existait encore des barrières Que franchiront les arts et les talents : C’est dans cent ans seulement que nos pères Devaient penser à faire leurs enfants. Indolemment, sans plaisir et sans gloire, Nous végétons comme ont fait nos aïeux ; Ah ! disons-le,Continuer la lecture « Le monde dans cent ans (1854) »