VIII. ― Les horreurs de la guerre perfectionnées. Catastrophe finale. Célestin se précipita pour rejoindre le grand Roi. Louis XIV ne voulait plus paraître s’étonner de rien ; il ne fit aucune objection quand Célestin lui demanda de daigner monter dans un wagon du chemin de fer Decauville. Le Roi ne disant rien, la Cour n’osait pas montrer son étonnement. Seul Vatel, monté dans le dernier wagon, déclara qu’il n’était point surpris. — Ces parisiens font tramer leurs voitures par des mécaniques parce qu’ils ontContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #8 (fin) »
VII. Où S. M. entrevoit encore bien des choses nouvelles. Sur la proposition de Louvois, le roi déclara que le conseil n’ayant pu avoir lieu à Versailles ce jour-là, allait être tenu immédiatement avant la continuation de la promenade. De cette façon,on utiliserait tout de suite ces étonnantes inventions, le téléphone et le phonographe, pour la transmission des ordres aux armées et aux provinces. Les courtisans, qui n’étaient point admis au conseil, se pressèrent sur les balcons en dehors ou redescendirent. Mme de SévignéContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #7 »
II. — Où Célestin Marjolet commence à tenir sa promesse. Un jour de juin dernier, nous tous qui avions dîné avec Célestin Marjolet le jour où il nous fit sa déclaration. nous reçûmes le petit billet suivant : Mon cher incrédule, « Trouvez-vous demain matin au palais de Versailles dans l’antichambre du grand roi et atttendez !!!! Célestin Marjolet. » Cet homme froid et réservé avait mis trois T à attendez et quatre points d’exclamation à la fin de son billet. C’était l’indice d’une grande émotion ! Nous fûmesContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #2 »
Ce feuilleton a été publié pour la première fois dans Le Petit Français Illustré, en 1890. JADIS CHEZ AUJOURD’HUI I. Terribles projets d’un savant méconnu. Mon ami Célestin Marjolet était un homme très fort, un grand savant, cependant il ne pouvait parvenir à se faire prendre au sérieux par le public. Il y avait à cela plusieurs raisons, d’abord il ne mettait pas de lunettes, il portait tous ses cheveux et il avait trente-cinq ans. Or, je vous le demande, quel singulier savant doit êtreContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #1 »