Cet effet serait bien surprenant, bien incompréhensible pour une troupe de civilisés qui pourrait s’endormir comme Épiménide et se réveiller au bout d’un siècle dans l’Harmonie. Supposons le fait, supposons un coche partant de Paris pour Auxerre et conduisant une centaine d’hommes, femmes et enfants, tous à peu près de la classe inférieure, de petite bourgeoisie qui veut aller à l’économie ; car ceux qui voyagent par le coche d’Auxerre ne sont rien moins que des milIionnaires. Admettons qu’ils se soient endormis pendant un siècle, qu’uneContinuer la lecture « Le coche d’Auxerre, Charles Fourier (1851) »