En pénétrant, Alain et moi, sur le quai de la gare de Chamonix, nous fûmes émerveillés : le soleil, jouant comme avec un réseau sur le fin solénoïde noyé dans les tubes en plastec transparent où se mouvaient les cars magnétiques, y faisait naître des myriades de petits arcs-en-ciel du plus ravissant effet. De minute en minute, les cars avalaient ou dégorgeaient des cargaisons de touristes. Nous prîmes place dans un des cars de luxe réservés aux alpinistes d’élite et attendîmes le départ. * * * EnContinuer la lecture « Une course en 1998 — Marcel Renaudie (1946) »