Lire le second épisode V Rien n’est inutile dans la nature : pas plus que les bourgeons printaniers qui couvrent les arbres en avril, les sens nouveaux qui gonflent les cerveaux des foules ne resteront sans germe et ne germeront en vain. Remarquez ceci : la plupart des grévistes soit de Decazeville, soit du Borinage, ne savaient un mot de socialisme ; les mots de Liberté ou d’Égalité, qu’ils épellent au fronton des édifices, ne leur disaient rien. Mais ils ont jeté des effluves si chaudes, ces mots-là,Continuer la lecture « L’Ère nouvelle, Louise Michel (1887) — Partie 3 »
Lire le premier épisode III — Le Capital ! dit-on avec un respect craintif, — on parle de détruire le capital ! Hein ? … Ah ! Il y a longtemps que la raison, que la logique en a fait justice du Capital : est-il d’essence supérieure au travail et à la science ? Supposez des Rothschild quelconques, possédant toutes les mines d’or et de diamants de la terre, qu’en feraient-ils sans les mineurs ? Qui donc extrairait l’or du sable, le diamant de la gemme ? Donnez aux exploiteurs des carrières deContinuer la lecture « L’Ère nouvelle, Louise Michel (1887) — Partie 2 »
I Pareil à la sève d’avril, le sang monte au renouveau séculaire dans le vieil arbre humain (le vieil arbre de misère). Sous l’humus des erreurs qui tombent pour s’entasser pareilles à des feuilles mortes, voici les perce-neige et les jonquilles d’or, et le vieil arbre frissonne aux souffles printaniers. Les fleurs rouges du joli bois sortent saignantes des branches ; les bourgeons gonflés éclatent : voici les feuilles et les fleurs nouvelles. C’est une étape de la nature. Cela deviendra les fourrés profonds où s’appelleront lesContinuer la lecture « L’Ère nouvelle, Louise Michel (1887) — Partie 1 »
Cette nouvelle de Jérôme K. Jérôme, déjà fort amusante en soi, paraît d’autant plus savoureuse lorsqu’on songe qu’elle fut écrite en 1899 par le célèbre humoriste anglais. Hier, soirée extrêmement intéressante : j’ai dîné au club socialiste avec quelques amis d’idées avancées, et quel dîner ! Le faisan truffé fut un poème. Quant au Château-Lafitte, je n’en ferai pas un mince éloge si je dis qu’il valait réellement le prix qu’on nous l’a fait payer. Après dîner, tout en fumant (et je vous prie de croireContinuer la lecture « La nouvelle utopie ou le monde en l’an 3000 — Jérôme K. Jérôme (1899) »