Lors de mon dernier voyage dans l’Alaska, je fus accueilli à merveille par une délégation de la Ligue pour l’Eugénisme, dont la présidente était précisément une belle jeune fille, miss Ole, qui me dit aussitôt : « Ne croyez pas que notre ligue se borne à l’amélioration de la race humaine. Nous voulons également développer l’individu après sa naissance et lui donner, pour ainsi dire, des perfections physiques viagères. C’est pourquoi nous avons l’intention de donner un grand développement à cette science médicale nouvelle que l’on nommeContinuer la lecture « Chirurgie esthétique — Guillaume Apollinaire (1918) »