Hier soir, lorsque j’entrai dans le laboratoire de mon très illustre ami, le merveilleux astronome Gallas Merrickh, je fus frappé, dès le seuil, de la tristesse de son visage et de l’accablement de son attitude. J’eus immédiatement la certitude qu’un malheur irréparable lui était arrivé. Or, j’aime Merrickh autant que je l’admire. Ce vieillard de soixante-dix ans est l’homme le plus complet que j’aie jamais approché ; malgré sa science, ses incursions journalières en plein ciel, il ne s’est pas désintéressé des souffrances de la terre ;Continuer la lecture « Autre planète | Maurice Montégut (1899) »