Mesdames, messieurs, chers amis, En ce pâle jour de décembre de l’an de grâce 2000, vous m’avez présenté tant de témoignages d’une touchante sympathie, à l’occasion de mon quatre-vingt-dixième anniversaire, que je ne sais comment vous en exprimer ma gratitude. Permettez-moi d’oublier pour quelques instants mon âge avancé, et de me rajeunir devant vous d’un demi-siècle en évoquant des souvenirs de ma quarantième année, non pas des souvenirs qui me concernent personnellement, mais de ce qui s’est passé dans le monde à ce moment-là deContinuer la lecture « Au bon vieux temps — André Langie (1929) »