Chapitre extrait du roman de M. Emmanuel Desrosiers La Fin de la Terre, roman publié à L’Action Canadienne Française, et dont Monsieur Larivière donne une étude dans la présente édition de la revue. Après l’humiliation de la conférence de Stockholm, Stinson revint à Dove Castle. Le grand homme se rendit compte plus profondément que l’humanité était grandement menacée. La menace d’ordre moral était la folie, plus terrible encore que la menace d’ordre physique. Ohms était devenu fou à la pensée du temps révolu qui marquaitContinuer la lecture « Visions d’Apocalypse — Emmanuel Desrosiers (1931) »
Lire le premier épisode Georges S…, que pour la commodité du récit, nous appellerons simplement Georges, désormais, était monté en fiacre, passait chez lui où il ôtait son habit pour revêtir un costume de voyage, bouclait, en dix minutes, une valise dans laquelle il entassait quelque linge de corps, puis prenait dans son secrétaire une liasse de billets de banque. — Trois mille francs ne me suffiront pas, se dit-il. Il écrivit une lettre au directeur d’une Société de crédit, à laquelle il estContinuer la lecture « Le Tour du monde en moins de 80 jours — Épisode 2 »
Si Jules Verne n’a pas inventé le tour du monde, il lui a donné une durée : quatre-vingts jours pour faire le tour du globe. Le Tour du Monde en quatre-vingts jours, paru en 1872, n’est pas la première circumnavigation narrée par Jules Verne. Il faut se souvenir des titres complets de Les Enfants du Capitaine Grant. Voyage autour du Monde (1865 – 1867) et de Vingt Mille lieues sous les mers. Tour du monde sous-marin (1869 – 1870). L’expression disparaît après 1872 dans les titres verniens mais connaît un immenseContinuer la lecture « Le Tour du monde en moins de 80 jours — Épisode 1 »
VIII. ― Les horreurs de la guerre perfectionnées. Catastrophe finale. Célestin se précipita pour rejoindre le grand Roi. Louis XIV ne voulait plus paraître s’étonner de rien ; il ne fit aucune objection quand Célestin lui demanda de daigner monter dans un wagon du chemin de fer Decauville. Le Roi ne disant rien, la Cour n’osait pas montrer son étonnement. Seul Vatel, monté dans le dernier wagon, déclara qu’il n’était point surpris. — Ces parisiens font tramer leurs voitures par des mécaniques parce qu’ils ontContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #8 (fin) »
V ― Comment Marjolet fit monter Louis XIV à la Tour Eiffel. Le directeur de l’Exposition, prévenu par Marjolet de la visite de Louis XIV, avait cru à une plaisanterie du savant fantaisiste. Cependant un fonctionnaire était à l’entrée du pont d’Iéna, tout stupéfait à la vue de ces visiteurs étranges. Les voitures s’arrêtant brusquement devant l’entrée interrompirent les lamentations des courtisans inquiets. La Cour mit pied à terre ; un à un les tricycles arrivèrent aussi, éprouvés par quelques accidents ; deux tricycles avaient versé dans les fossésContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #5 »
III. — La cour du grand Roi en omnibus. Que vîmes-nous dans l’antichambre ! Quatre pioupous excessivement modernes, en pantalons rouges, commandés par un caporal et guidés par le gardien du château, parlementant avec d’autres soldats portant un uniforme du dix-septième siècle, le justaucorps jaune et les chausses bleues des gardes du corps de Louis le Grand. Lignards et gardes du corps, aussi étonnés les uns que les autres, se considéraient avec stupéfaction, les regards des lignards allant aux épées des gardes du corps, aux bandoulièresContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #3 »
II. — Où Célestin Marjolet commence à tenir sa promesse. Un jour de juin dernier, nous tous qui avions dîné avec Célestin Marjolet le jour où il nous fit sa déclaration. nous reçûmes le petit billet suivant : Mon cher incrédule, « Trouvez-vous demain matin au palais de Versailles dans l’antichambre du grand roi et atttendez !!!! Célestin Marjolet. » Cet homme froid et réservé avait mis trois T à attendez et quatre points d’exclamation à la fin de son billet. C’était l’indice d’une grande émotion ! Nous fûmesContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #2 »
Ce feuilleton a été publié pour la première fois dans Le Petit Français Illustré, en 1890. JADIS CHEZ AUJOURD’HUI I. Terribles projets d’un savant méconnu. Mon ami Célestin Marjolet était un homme très fort, un grand savant, cependant il ne pouvait parvenir à se faire prendre au sérieux par le public. Il y avait à cela plusieurs raisons, d’abord il ne mettait pas de lunettes, il portait tous ses cheveux et il avait trente-cinq ans. Or, je vous le demande, quel singulier savant doit êtreContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #1 »