Cette nuit-là, l’étoile se leva plus tard, car son mouvement vers l’est l’avait quelque peu entraînée du Lion vers la Vierge, et son éclat était si intense que le ciel prit une teinte d’un bleu lumineux à mesure qu’elle se levait, et les planètes s’effacèrent tour à tour, sauf Jupiter près du zénith, Capella, Aldébaran, Sirius et les Chiens de l’Ourse. Elle était très blanche et belle. En maints endroits du monde, on vit, cette nuit-là, un halo pâle qui l’encerclait. Elle devenait sensiblement plusContinuer la lecture « L’Étoile, H.G. Wells (1897) — Partie 2 »
Le premier jour de l’année nouvelle, trois observatoires signalèrent, presque simultanément, le désordre survenu dans les mouvements de Neptune, la plus éloignée des planètes qui gravitent autour du Soleil. En décembre déjà, Ogilvy avait alerté l’opinion sur un ralentissement suspect de sa vitesse. Une telle nouvelle était peu faite pour intéresser un monde ignorant majoritairement l’existence même de Neptune, si bien que, en dehors de la communauté des astronomes, la découverte ultérieure d’une faible et lointaine tache lumineuse dans la région troublée ne causa aucuneContinuer la lecture « L’Étoile, H.G. Wells (1897) — Partie 1 »
L’INONDATION DU MÉTROPOLITAIN Comment la catastrophe se produira 18.319 VICTIMES — HORRIBLES DÉTAILS in Pour lire en traîneau : nouvelles entraînantes, éditions Berger-Levrault , 1908 Je me trouvais dernièrement en soirée dans une maison amie avec l’ex-célèbre Melle Couesdon qui était inspirée, comme chacun sait, par l’ange Gabriel. Et comme je lui marquais en riant ma profonde incrédulité, elle me répondit tranquillement : — Tout ce que vous voudrez, mais mettez-moi à l’épreuve et vous verrez que vous serez bien vite convaincu. Ainsi tenez, par exemple, voiciContinuer la lecture « L’inondation du métropolitain — Paul Vibert (1908) »