Cette nuit-là, l’étoile se leva plus tard, car son mouvement vers l’est l’avait quelque peu entraînée du Lion vers la Vierge, et son éclat était si intense que le ciel prit une teinte d’un bleu lumineux à mesure qu’elle se levait, et les planètes s’effacèrent tour à tour, sauf Jupiter près du zénith, Capella, Aldébaran, Sirius et les Chiens de l’Ourse. Elle était très blanche et belle. En maints endroits du monde, on vit, cette nuit-là, un halo pâle qui l’encerclait. Elle devenait sensiblement plusContinuer la lecture « L’Étoile, H.G. Wells (1897) — Partie 2 »
Le premier jour de l’année nouvelle, trois observatoires signalèrent, presque simultanément, le désordre survenu dans les mouvements de Neptune, la plus éloignée des planètes qui gravitent autour du Soleil. En décembre déjà, Ogilvy avait alerté l’opinion sur un ralentissement suspect de sa vitesse. Une telle nouvelle était peu faite pour intéresser un monde ignorant majoritairement l’existence même de Neptune, si bien que, en dehors de la communauté des astronomes, la découverte ultérieure d’une faible et lointaine tache lumineuse dans la région troublée ne causa aucuneContinuer la lecture « L’Étoile, H.G. Wells (1897) — Partie 1 »
Il n’est question actuellement que de l’invention d’un ingénieur anglais, M. Grindell Matthews : le rayon thermique qui tue à distance et qui arrête le mouvement des moteurs, dans une zone de rayonnement encore restreinte mais susceptible de devenir considérable. M. Grindell Matthews affirme avoir découvert — ce sont ses propres paroles — un rayon électrique capable de détruire dans un espace donné toute trace de vie. « Je puis, ajoute-t-il, mettre le feu à tous les explosifs connus, et, avec la quantité de puissance nécessaire fondreContinuer la lecture « Le rayon qui tue »