Tous les Français ont vécu des jours de poignante angoisse en attendant des nouvelles, rares autant que contradictoires, du grand dirigeable emporté par la tempête à travers les infinis du ciel africain. Tous ont également ressenti les anxiétés de l’équipage luttant jusqu’au bout, jusqu’à la mort. Pendant les quelques jours qui précédèrent la douloureuse nouvelle de la perte du Dixmude, une angoisse secrète plana sur tout le pays. Le sort du grand croiseur aérien préoccupait tous les esprits. On n’avait plus guère d’illusions, mais on s’efforçaitContinuer la lecture « L’agonie du « Dixmude » »

Tous les dimanches, dans les colonnes d’ArchéoSF, le fameux journaliste Jean Lecoq prend la plume dans la rubrique L’œil de Lecoq ! C’est grand dommage que Figaro ne soit plus de ce monde. Derrière le vitrage en plomb de sa boutique, il se tiendrait en ce moment de passionnants propos. Car j’imagine que tout Séville ne doit rêver, depuis quelque temps, que de croisières aériennes et de voyages en Amérique par-dessus l’Océan. Ô rencontre singulière !… Beaumarchais fut un des premiers qui crurent à l’avenir de laContinuer la lecture « Par-dessus l’océan »

Tous les dimanches, dans les colonnes d’ArchéoSF, le fameux journaliste Jean Lecoq prend la plume dans la rubrique L’œil de Lecoq ! L’attirance que les mystères du pôle ont exercée de tout temps sur les esprits aventureux s’était un peu calmée pendant la guerre. Elle se manifeste aujourd’hui avec une force nouvelle. Le capitaine Amundsen, le premier homme qui atteignit le pôle Sud, se livre en ce moment à des explorations en vue d’atteindre également le pôle Nord ; le lieutenant Shackleton, dont on connaît les glorieusesContinuer la lecture « Vers le pôle »

La République qui vient de disparaître dans une catastrophe qui coûta la vie au Capitaine Marchal, au lieutenant Chauré et aux adjudants Vincenot et Réau, était du type des dirigeables militaires construits par MM. Lebaudy dans leurs ateliers de Moisson. Frère jumeau de la Patrie qui naguère fût, aux environs de Verdun, emportée par un coup de vent, la République était en service depuis le 14 juillet dernier. On se rappelle combien, à la revue de Longchamp, furent admirées ce jour-là l’aisance et la majestéContinuer la lecture « La catastrophe du dirigeable République »