Emmitouflés d’épaisses fourrures, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet du crâne, Ottar Wallens, le géologue, et Olaf Densmold, l’astronome, avançaient lentement sur le champ de glace. Devant eux, à une cinquantaine de mètres, le traîneau conduit par Kobyak, un Indien de l’Alaska, glissait sur la plaine blanche. Et puis, c’était le néant : neige gelée, blocs de glace, ciel gris, sans reflet. Pas un souffle d’air, mais une température de 28 degrés au-dessous de zéro. Les trois hommes – le géologue, l’astronome et l’Indien –Continuer la lecture « Le messager de la planète, José Moselli (1925) »