Suite du premier épisode. VII « Dès que tu auras une expérience suffisante et que tu gagneras ta vie par tes propres moyens, tu pourras visiter n’importe quel pays… » répètent M. et Mrs Smith à Berkeley plusieurs fois par semaine. Sitôt qu’il eût 17 ans, il travailla dans les bureaux de son père. Il élabora minutieusement des projets d’avenir. « Dans quatre ans, au plus, je posséderai l’argent de mon premier voyage autour du monde. Je m’absenterai alors six mois ; mais si quelque part, je trouve uneContinuer la lecture « Henderson Building — Lucien Corosi (2/4) »
(1er épisode / 4) Ce texte est la première version du Gratte-ciel des hommes heureux. I Henderson Building était le plus énorme bâtiment de rapport que l’effort humain ait jamais construit depuis la création du monde. 93 étages sortaient du sol, 29 y entraient. Ces 122 étages étaient de disposition à peu près analogue et les trois-quarts des appartements étaient éclairés à la lumière artificielle « reconnue meilleure pour la vue que le soleil capricieux » (selon les savants du vingtième siècle). Sa construction avait duréContinuer la lecture « Henderson Building — Lucien Corosi (1/4) »
Lire le premier épisode 2. Le professeur d’Upsal, quand il vit que j’avais parfaitement repris mes esprits, me montra encore du doigt ces animaux protégés par les vitres de ses armoires, et me dit : — Lequel de ces individus désirez-vous que je rappelle à l’instant à la vie ? Mon savant, en m’adressant cette redoutable interrogation, me sembla transfiguré ; sa voix n’était plus mortale sonans, sa taille grandit, son geste devint superbe, et dans son oeil éclatait un feu surnaturel. Le lieu aidait aux dispositions nouvellesContinuer la lecture « Un Conteur d’Anecdotes. — Histoire d’Elfrid d’Utlange et de Catherine Madden (1844) #2 »
1. Un jeune voyageur arrivé depuis peu de temps de Stockholm est venu me voir dans ma solitude champêtre où il a passé une journée entière. Après le déjeuner, je me disposais à lui narrer, selon la presque séculaire habitude que j’en ai prise, quelques anecdotes du temps passé et présent, quand il m’a dit : — Mon respectable ami, je veux enrichir aujourd’hui votre immense répertoire de faits curieux d’une histoire que vous regarderiez comme un conte si tout autre que moi vous la débitait.Continuer la lecture « Un Conteur d’Anecdotes. — Histoire d’Elfrid d’Utlange et de Catherine Madden (1844) #1 »
Fin de la nouvelle de Pierre Mille. Première partie à retrouver ici et deuxième partie ici. 3. Henny, après sa visite chez Pafot, rentra chez lui. La porte, faite de madriers assemblés grossièrement, mais solide, affermie de lourdes traverses, était fixée la nuit, où en cas de nécessité, par une forte barre de bois ; le jour, close d’un nœud de corde : il n’y avait plus de serrures, c’était de l’ouvrage trop savant même pour le fier forgeron. Henny défit le nœud… Ce logis avait dû être une demeure assezContinuer la lecture « Dans trois cents ans — Pierre Mille (3) »
Suite de la nouvelle de Pierre Mille. Première partie à retrouver ici. 2. Henny, pour regagner sa demeure, longea les fortifications du bourg. Tous les villages, maintenant, était fortifiés, d’une façon rudimentaire, mais qui les rendait capables de résister à un coup de main pratiqué par des cavaliers, ce qui, par bonheur, était le cas le plus souvent. Mais ces villages, qui avaient diminué de nombre, étaient d’autre part plus populeux qu’auparavant, les plus petits, les moins susceptibles par leur position de résister à uneContinuer la lecture « Dans trois cents ans — Pierre Mille (2) »
« Dans trois cents ans » Nouvelle inédite par Pierre Mille Publication originale : Les oeuvres libres, n° 7, janvier 1922 Aucune réédition ne semble avoir été faite en français, en revanche la nouvelle figure dans le recueil 13 French Science-Fiction Stories, anthologie de Damon Knight sous le titre « After Three Hundred Years », éditions Bantam, n°2817, 1965 1. … Henny ne s’expliquait pas très bien ce que c’était que cette barre d’acier ou de fer, toute rouillée, rectangulaire, avec de singuliers bourrelets des deux côtés, en bas etContinuer la lecture « Dans trois cents ans — Pierre Mille (1) »
Lire le troisième épisode IV Ah ! Monsieur, le féminisme ! Tenez, cela me fait le cœur gros quand j’y pense, presque autant que quand je pense à la guerre. C’est que j’ai connu le vieux temps, moi. Ceux de mon âge, voyez-vous, jeune homme, oui dans ce domaine brûlant des souvenirs et des regrets qu’il doit vous être bien difficile de comprendre, à vous autres adolescents d’aujourd’hui, et qui, bien sûr, mourront avec nous. Quand nous sommes nés, on en était encore uniquement, on a peuContinuer la lecture »[Épisode 4] — Lausanne en 1950 : un véritable voyage dans le temps grâce à la machine de Wells »
Lire le second épisode III « Dans ces hautes maisons que vous avez vues, et qu’habitent six, huit, jusqu’à dix ménages, une seule cuisine centrale fonctionne, au sous-sol, comme dans les restaurants. Chacune des ménagères du groupe y jette à tour de rôle le coup d’œil du maître, si je puis dire. Tous les matins, deux menus, trois parfois, s’y élaborent, et sont présentés à chaque famille, qui choisit ce qui lui convient, et qui n’a plus, à midi, qu’à se mettre à table ; dans leContinuer la lecture »[Épisode 3] — Lausanne en 1950 : un véritable voyage dans le temps grâce à la machine de Wells »
Lire le premier épisode II Et nous restâmes là deux heures environ, moi, questionnant et écoutant, lui, amusé de mon ignorance, me mettant au fait. J’ai résumé, de ses renseignements, ce qui m’a semblé pouvoir intéresser des Vaudois d’aujourd’hui. Le voici. ― D’abord, me dit cet homme aimable, il n’y a plus un Lausanne, mais deux, et même trois. Ici, au centre, les affaires, les grands magasins, la Bourse, la Poste centrale, les divers Départements, et en général tout ce qui régit ou intéresse, commercialementContinuer la lecture »[Épisode 2] — Lausanne en 1950 : un véritable voyage dans le temps grâce à la machine de Wells »