Lire le premier épisode PROLOGUE 1 Au bord de la Bièvre (Suite et fin du chapitre) À part ces deux murmures monotones, tout devint silence et tristesse. Toutefois, par intervalle, arrivait le bruissement d’un colloque engagé à voix basse et contenue dans la pièce voisine. Cette pièce n’était autre que la deuxième chambre éclairée dont nous avons parlé plus haut. C’était un petit salon octogone tendu de drap vert. Dans le fond, une cheminée de marbre noir de Belgique supportait une pendule de cuivreContinuer la lecture »[Épisode 2] Les nuits de Paris — Pierre Zaccone »
PROLOGUE 1 Au bord de la Bièvre La soirée du 25 décembre 1835 fut marquée par un ouragan dont le souvenir est resté dans la mémoire de tous les Parisiens. Le vent s’engouffrait dans les rues avec des bruits lugubres, les passants couraient de toutes parts en cherchant un abri, les voitures inondées de pluie, assaillies par le souffle puissant de la tempête, gagnaient au plus vite le but de leur course. Tout s’ébranlait sous l’action violente de l’ouragan, les toitures des maisons, les arbresContinuer la lecture »[Épisode 1] Les nuits de Paris — Pierre Zaccone »
Lire le troisième épisode — Mais, monsieur ! dit un maître d’hôtel qui frappait à la porte, vous ne vous levez pas ? On voit la terre ! Nous approchons. Georges regarda sa montre : midi ! Il se frotta les veux et les souvenirs de la nuit lui revinrent aussitôt… L’argent était là, sur la tablette auprès du lit. La veille, dans son émotion, il avait vidé ses poches, comme il faisait en rentrant chez lui. Par bonheur, le roulis n’avait pas été fort, sans quoi il eût retrouvéContinuer la lecture « Le Tour du monde en moins de 80 jours — Épisode 4 »
Lire le deuxième épisode À cinq heures du matin, Georges qui s’était amusé pendant une heure dans le wagon-bar, tout en dégustant son café, à écouter les amusantes conversations de deux yankees un peu gris, se racontant leurs fredaines à Paris, — car Georges parlait admirablement l’anglais — et qui ensuite était allé dormir, fut réveillé par une sensation de fraîcheur. Un de ses compagnons de route avait ouvert la portière. Le train n’était-il pas à quai contre la Touraine, qui allait remporter àContinuer la lecture « Le Tour du monde en moins de 80 jours — Épisode 3 »
Lire le premier épisode Georges S…, que pour la commodité du récit, nous appellerons simplement Georges, désormais, était monté en fiacre, passait chez lui où il ôtait son habit pour revêtir un costume de voyage, bouclait, en dix minutes, une valise dans laquelle il entassait quelque linge de corps, puis prenait dans son secrétaire une liasse de billets de banque. — Trois mille francs ne me suffiront pas, se dit-il. Il écrivit une lettre au directeur d’une Société de crédit, à laquelle il estContinuer la lecture « Le Tour du monde en moins de 80 jours — Épisode 2 »
Si Jules Verne n’a pas inventé le tour du monde, il lui a donné une durée : quatre-vingts jours pour faire le tour du globe. Le Tour du Monde en quatre-vingts jours, paru en 1872, n’est pas la première circumnavigation narrée par Jules Verne. Il faut se souvenir des titres complets de Les Enfants du Capitaine Grant. Voyage autour du Monde (1865 – 1867) et de Vingt Mille lieues sous les mers. Tour du monde sous-marin (1869 – 1870). L’expression disparaît après 1872 dans les titres verniens mais connaît un immenseContinuer la lecture « Le Tour du monde en moins de 80 jours — Épisode 1 »
VIII. ― Les horreurs de la guerre perfectionnées. Catastrophe finale. Célestin se précipita pour rejoindre le grand Roi. Louis XIV ne voulait plus paraître s’étonner de rien ; il ne fit aucune objection quand Célestin lui demanda de daigner monter dans un wagon du chemin de fer Decauville. Le Roi ne disant rien, la Cour n’osait pas montrer son étonnement. Seul Vatel, monté dans le dernier wagon, déclara qu’il n’était point surpris. — Ces parisiens font tramer leurs voitures par des mécaniques parce qu’ils ontContinuer la lecture « Albert Robida — Jadis chez Aujourd’hui — Épisode #8 (fin) »
Chapitre XI Le souper Au point, où la voie Appia débouchait dans la ville, s’élevait une maison dont la façade était ornée de statues. Près de la porte extérieure, un énorme chien, enchaîné, était peint sur la muraille, avec ces mots écrits en grosses lettres : CAVE CANEM ! C’est devant cette maison que nous nous arrêtâmes. Dans le vestibule, il y avait un portier qui avait les fers aux pieds et était armé d’un bâton. Il était habillé en vert, ceint d’une écharpe cerise,Continuer la lecture « Une ville souterraine par Charles Carpentier (1887) — Épisode #11 »
Chapitre IX Le restaurant de la rue de Mercure La rue de Mercure était située derrière le Forum, et me parut très fréquentée. Le restaurant où nous entrâmes était plus étincelant de dorures, plus éclatant de lumières, plus resplendissant de vaisselles d’argent, plus garni de poteries vernissées et de meubles de luxe, que la Maison-Dorée ou l’hôtel Continental. Je fus introduit dans une grande salle, dont les murailles, peintes à fresques, représentaient des natures mortes sur un fond couleur de brique. Des grivesContinuer la lecture « Une ville souterraine par Charles Carpentier (1887) — Épisode #9 »
Chapitre VIII – Aux thermes de Sabinus Les voyageurs qui ont visité l’Italie méridionale ne se sont pas arrêtés sans étonnement devant les ruines des thermes de Pompéi. Cette ville était d’une médiocre importance, et, ses thermes avaient cependant des proportions considérables. Avec une partie des thermes d’Agrippa, on a fait le Parthénon ; avec une partie des thermes de Dioclétien, on a fait l’église de Sainte-Marie-des-Anges, aujourd’hui la plus grande église de Rome après Saint-Pierre. Mais, pour se faire une idée exacte deContinuer la lecture « Une ville souterraine par Charles Carpentier (1887) — Épisode #8 »