Au coin de la rue de Malte et de l’avenue de la République, dans un hangar qui servit jadis d’abri à la guillotine, les époux Caron avaient depuis de longues années installé un débit de vins fréquenté par les pires gredins des deux sexes. Caron mort, on conseilla à sa femme de vendre la maison ; on lui représentait combien, à son âge, il était dangereux d’avoir affaire à une telle clientèle, mais elle en riait, prétendant pouvoir suffire seule à la besogne et affirmant qu’unContinuer la lecture « Le crime de la rue de Malte »

La République qui vient de disparaître dans une catastrophe qui coûta la vie au Capitaine Marchal, au lieutenant Chauré et aux adjudants Vincenot et Réau, était du type des dirigeables militaires construits par MM. Lebaudy dans leurs ateliers de Moisson. Frère jumeau de la Patrie qui naguère fût, aux environs de Verdun, emportée par un coup de vent, la République était en service depuis le 14 juillet dernier. On se rappelle combien, à la revue de Longchamp, furent admirées ce jour-là l’aisance et la majestéContinuer la lecture « La catastrophe du dirigeable République »

Une épouvantable catastrophe s’est produite sur la ligne du Midi, à peu de distance de Dax. Le Sud-Express, parti de Madrid, traverse cette région des Landes à une vitesse moyenne de plus de 100 kilomètres à l’heure. Par suite d’un affaissement de la voie, près de la petite gare de Saint-Geours, la machine, le fourgon et le wagon-restaurant furent précipités dans un champ voisin où ce dernier wagon fut complètement brisé. Des chaos de bois et de ferraille partaient des cris déchirants. Les malheureux avaientContinuer la lecture « La catastrophe du Sud-Express »

Un mécanicien de Lagny, M. Louis Hurel, âgé de 35 ans, après une bonne journée passée en compagnie d’un de ses parents, habitant rue Ordener, se disposait vers minuit à regagner la gare de l’Est lorsque boulevard de la Chapelle, sous le viaduc du métropolitain ; il fut accosté par cinq femmes qui, avec un ensemble parfait l’entourèrent et lui firent le coup du Père François. Leur victime à terre, les cinq furies avec des trépignements hystériques s’acharnèrent sur lui et lui labourèrent la figure etContinuer la lecture « Apaches en jupons : les femmes à la castagne »

Retrouvez la très intéressante présentation que fait Jean-Luc Boutel sur son site incontournable autour de la thématique de l’horreur végétale chez Georges Rouvray, et qui nous offrait Paris envahi par un fléau inconnu. Voici un autre de ces textes, intitulé Les Fleurs de la mort. Nous avions par ailleurs déjà publié Un enlèvement en aérocar, du même auteur. —— J’avais fait la connaissance de Gilbert Sandrin, il y a bien des années, dix ou douze pour le moins, en revenant d’un voyage que je venais de faireContinuer la lecture « Les fleurs de la mort — Georges Rouvray »