Un Conteur d’Anecdotes. — Histoire d’Elfrid d’Utlange et de Catherine Madden (1844) #2

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2.

Le professeur d’Upsal, quand il vit que j’avais parfaitement repris mes esprits, me montra encore du doigt ces animaux protégés par les vitres de ses armoires, et me dit :
— Lequel de ces individus désirez-vous que je rappelle à l’instant à la vie ?
Mon savant, en m’adressant cette redoutable interrogation, me sembla transfiguré ; sa voix n’était plus mortale sonans, sa taille grandit, son geste devint superbe, et dans son oeil éclatait un feu surnaturel. Le lieu aidait aux dispositions nouvelles de mon esprit : j’étais entouré de volumes d’où s’échappait une pénétrante odeur de cuir de Russie ; des dépouilles fauves, des minéraux aux luisantes facettes, des coquillages lisses et brillants foisonnaient à mes yeux. Debout, en face du savant suédois, je croyais assister à une scène de sorcellerie, et je m’attendais à voir une énorme chauve-souris empaillée, qui tournait, suspendue à un cordon retenu par un clou au plancher, battre des ailes, siffler et réclamer sa place dans cette cérémonie magique.
Le savant fit un geste d’impatience et me répéta sa question.
J’indiquai l’ours.
C’était un ours brun dont le pelage annonçait la jeunesse ; on eût cru qu’il dormait derrière la large glace qui le protégeait. Le museau étendu sur les pattes de devant, ce philosophe fourré de quelque bois de la Scandinavie semblait montrer, dans toutes les parties de son individu, que la vie n’était chez lui que suspendue par une volonté si puissante que la nature vaincue s’était résignée à la reconnaître.
Le savant m’invita à me plonger dans un fauteuil, ouvrit l’armoire vitrée, amena le coussin sur lequel son ours reposait et commença sa diabolique ou divine opération. Armé d’un bistouri, il piqua une veine du cou de l’animal, et à l’aide d’un instrument semblable à celui dont M. Purgon faisait un usage immodéré, il lança par le trou qu’il venait de pratiquer une liqueur extraite d’un flacon en verre de Bohème. Il réitéra le jet de cette liqueur et passa de temps en temps la main sur le dos de l’animal.
J’observais tous ses mouvements avec une attention profonde. Je renonce à dépeindre ma surprise, mon admiration, mon trouble et ma stupéfaction. J’épuiserais dans toutes les langues, tous les mots qui servent à dépeindre l’étonnement à son plus haut point, que ne pourrais rendre encore le sentiment dont mon âme fut oppressée dans ce moment solennel. La vie rentrait dans l’ours comme un fleuve qui reprend un lit depuis long-temps abandonné ; de légers mouvements dans la tête, dans les pattes, dans le dos de l’animal se manifestaient déjà ; un léger frémissement électrique courait, comme une brise au-dessus de l’herbe, sur les poils hérissés de la bête : c’était une résurrection. Je pâlis comme un fantôme quand je vis les paupières de l’ours s’ouvrir lentement, et qu’un sourd grognement résonna dans les cavités de l’estomac qu’un pouvoir surnaturel faisait fonctionner. Le monstre des bois se mit sur son séant, tourna vers nous ses yeux hébétés, et se jeta avidement sur des fruits que le savant lui présenta dans une corbeille.
Tandis que l’ours mangeait, le savant, quittant son air de Prométhée, se frottait les mains et disait :
— Ouf ! je ne croyais pas si bien réussir.
Puis, se tournant vers moi et faisant signe à l’ours d’aller se coucher sur un tapis où l’animal s’arrangea pour dormir, le savant me tint l’étrange discours que vous allez entendre.
— Je ne veux pas, mon jeune ami, vous faire connaître mon secret, dont la recherche n’a pas laissé un cheveu sur mon crâne. Elève de Berzelius, j’ai voulu, dans l’étude des corps, entamer avec la nature un duel qui a duré pendant bien long-temps. La vie est le plus grand mystère de ce monde plein de mystères. Comment se fait-il qu’un corps se meut par une force intérieure et qu’un jour arrive où cette force disparaît et entraîne avec elle la dissolution de ce corps ? Où est cette force ? Quel nom lui donner ? Est-ce la contractilité ? Mais quelle est la cause de la contractilité ? Je vois l’effet, le principe m’échappe. Est-ce un fluide électrique ? Comment ce fluide électrique agit-il, et d’où tire-t-il son origine ? Las de sonder ces arcanes dont Dieu seul a le mot, je m’attachai seulement au jeu de la machine organisée, et j’arrivai à me prouver que la vie circulait dans le sang et dépendait surtout des conditions de ce fluide qu’un savant français a appelé une graisse coulante. La mort est toujours précédée par des altérations profondes dans la constitution du sang ; de là viennent l’émaciation, le cours irrégulier du pouls, la décoloration ou la chlorose, les enflures, l’hydropisie, le trouble dans tous les organes. Que ces altérations du sang amènent ces phénomènes morbides, ou que ces phénomènes morbides, produits par des lésions organiques, occasionnent ces altérations dans la constitution sanguine, toujours est-il que la perturbation qu’éprouve le sang à pour résultat forcé la cessation de la vie.
Le sang a été analysé, nous savons de quoi il est composé. Je me suis dit : En refroidissant le sang dans un individu, j’y suspendrai la vie. Une fois ce fait obtenu, je mettrai cet individu à l’abri de tout ce qui pourrait nuire à l’harmonie des parties qui entrent dans son organisation ; placé dans un lieu hermétiquement fermé, il attendra, sans danger, le moment de la résurrection. Cette résurrection, je la produirai par une liqueur qui rétablira le sang dans sa constitution voulue, qui lui rendra le mouvement circulatoire que j’aurai su interrompre, et je verrai à mon ordre la vie revenir là où j’aurai simulé la mort.
Vous voyez que cette liqueur que j’ai composée, après une foule d’essais infructueux, doit rester mon secret, et que l’élixir de Paracelse et la fiole de l’Arioste ne sont pas dignes de lui être comparés.
Un de mes amis d’Abo, la capitale de la Finlande, m’avait envoyé un perroquet que j’avais élevé avec soin ; la science est inhumaine : je fis une expérience enfin décisive sur ce perroquet. Pendant quatre mois, je suspendis la vie en lui ; puis un beau jour il subit l’opération à laquelle cet ours vient d’être soumis, et le premier cri de ce perroquet rappelé à la vie fut : Jacquot, as-tu déjeuné ? Je touchais donc le rivage qui avait fui si longtemps devant mes ardeurs solitaires, vers lequel mes ailes, soutenues par le vent de la science, tendaient avec de fiévreux efforts ! Mais, vous le dirai-je, je fus tenté de briser la fiole qui contenait cette redoutable liqueur. Que de maux peuvent sortir de cette nouvelle boîte de Pandore ! Non, je n’eus pas l’orgueil que Prométhée rapporta de ce ciel où il était allé dérober le flambeau de la vie ; de plus sages pensées m’assaillirent, car vous pouvez d’avance vous faire une idée de la révolution morale et politique contenue dans cette fiole. Je puis endormir un homme pendant vingt ans, trente ans, un siècle, mille ans, si vous voulez ; mon secret, devenu une propriété nationale, lui rendra l’existence à l’époque que cet homme aura fixée, et, nouvel Epiménides, il renaîtra au sein d’une société qui ne lui rappellera en rien celle au milieu de laquelle il avait d’abord vécu.
Quelquefois accoudé sur ma table, avec cette fiole sous les yeux, je fais de merveilleux rêves. Je suppose que mon secret me fera revenir au monde dans mille ans, moi contemporain de Charles XIV, de Louis-Philippe, de Grégoire XVI, d’Isabelle d’Espagne et de M. Arago. Quelle société trouverai-je ? À cette pensée, mon imagination s’enflamme, et je me flatte de voir de mes yeux le spectacle inouï que le monde, soumis à l’incessante loi du progrès, offrira dans quelques siècles. La civilisation qui s’infiltre aujourd’hui chez tous les peuples aura fait de tout le genre humain une seule famille ; les fruits de cette civilisation croîtront sous toutes les latitudes, seront cueillis par les mains de tous les hommes. Alors la distance sera vaincue sur mer par la vapeur perfectionnée, sur terre par la vapeur encore ; qui sait même si la science n’aura pas trouvé un autre agent plus merveilleux que ce gaz enchaîné par l’homme dans des tubes et forcé de prêter à ses vaisseaux et à ses chars les ailes des oiseaux ? Qui sait si l’air, où se balance maintenant sans utilité l’aérostat, ne sera pas, lui aussi, devenu la route sûre et fidèle où les vents domptés respecteront la nacelle qui fera franchir en un clin-d’oeil aux aéronautes d’immenses espaces ? Voyez ce globe tel que l’homme l’aura fait : l’électricité transmettant en quelques minutes la parole prononcée à Paris à celui qui la recueille à Pékin ; les routes nouvelles couvrant toutes les régions de leurs réseaux multipliés, mettant avec une rapidité fabuleuse les peuples séparés par les plus grandes distances en une permanente communication. Une seule langue remplace ces dialectes si nombreux qui maintiennent dans le monde actuel la confusion de Babel ; les hommes se donnent tous la main par l’intelligence, en même temps qu’ils ont par la science comblé les intervalles qui les séparent et vaincu les obstacles créés par les montagnes, les fleuves et les mers.
Que de secrets arrachés à la nature ! Que de maladies dont la guérison fait le désespoir de la science auront cessé d’affliger l’humanité ! Délivrés de toutes les tyrannies qui ont emmailloté si rudement leur esprit et leur action, les hommes se mettront à embellir cette terre, appelée par le prophète d’autrefois vallée de larmes. Les villes n’offriront plus le désolant contraste du luxe à côté d’une insère profonde, du palais voisin de la tanière où s’abritent les douleurs du pauvre. On n’attendra pas, pour réparer les édifices publics, pour construire des monuments, pour contenir la turbulence d’un fleuve, pour aplanir des routes, d’avoir balancé les dépenses et les recettes, et, dans l’œuvre permanente de l’embellissement de la demeure de l’homme, on ne sera pas arrêté par la nécessité d’aviser au service des intérêts d’un emprunt et à la création d’une caisse d’amortissement. Tout ce jargon financier aura disparu. Toutes les forces vitales de la société, harmonieusement combinées, concourront aux travaux publics, sans que rien puisse ralentir leur élan ni déconcerter leur ardeur. Quel rêve que le mien ! L’industrie, maudite par les uns, bénie par les autres maintenant, n’enrichira pas ceux-ci pour accroître la misère de ceux-là. Reine bienfaisante, elle étendra on sceptre sur le genre humain. De nos jours, ses bienfaits ne se trahissaient presque qu’en dividendes, qu’en coupons, qu’en forts intérêts, qu’en combinaisons financières. Ce chemin de fer qui va centupler des fortunes, exhausser le piédestal sur lequel se pavane l’insolence d’un crésus, est arrosé, à mesure qu’une armée de travailleurs en haillons l’exécute, par des sueurs infécondes. On ne sait pas par quelles douleurs on l’obtient. Les ouvriers, attachés à cette glèbe industrielle, ramassent, dans toute cette terre péniblement remuée, dans ces excavations malsaines, dans ces rochers brisés, dans ces montagnes éventrées, un salaire insuffisant pour eux et leurs familles, et de sourdes révoltes couvent constamment dans leurs cœurs, tandis que, d’un œil morne et le front ruisselant, ils soulèvent la pioche ou enfoncent le pic de la mine.
Mais à l’époque où mon imagination me transporte, des chants joyeux s’élèveront de tous les ateliers ; le fleuve sera détourné, le canal creusé, la voie rapide exécutée, aux sons des cantiques d’allégresse : l’harmonie aura produit ces miracles ; les lèpres qui dévorent le corps social seront complètement guéries ; la fraternité aura remplacé l’antagonisme, le bonheur de tous la sombre et inquiète jouissance de quelques-uns. Que demande l’homme à Dieu et à la société ? Tandis que son âme se remplit de nobles aspirations vers tout ce qui est infini et sublime, il se voit, dans son corps, livré nu et sans défense à la douleur. Il a cherché dans le pacte social un refuge contre les maux qui le menacent sans cesse ; mais ce pacte social a-t-il tenu tout ce qu’on attendait de lui ?That is the question. Mais ne peut-on pas se flatter qu’à mesure que la civilisation grandira, le bien-être s’étendra, que l’homme n’aura plus à se plaindre de l’homme, et que toute son énergie, mieux et plus savamment dirigée, ne s’attaquera plus qu’à la nature pour qu’elle devienne moins hostile et moins oppressive ?
Je m’abandonne ainsi à cette décevante utopie ; redevenu citoyen d’une autre société, je m’enivre du spectacle du bonheur universel. Sur tous les points du globe, l’art a multiplié ses prodiges ; le luxe rayonne en tous lieux ; les villes sont des merveilles, les demeures des palais ; la santé, la beauté éclatent sur tous les visages ; plus d’attirail de lois et de chaînes ; plus de ces passions mauvaises qui gonflent nos veines d’un sang fiévreux ; plus de ces douleurs atroces qui se dénouent par la folie ou le suicide ; la mort n’a plus au seuil des villes ces fêtes lugubres où l’on convie le peuple au spectacle de la guillotine ; l’homme s’est depuis ravisé, et il a juré l’alliance des peuples sur les autels de l’industrie, du commerce et de la paix universelle.
Pardonnez-moi l’emphase et le lyrisme de mes paroles ; je crois au progrès, j’y crois par tout ce que je sais du passé et par tout ce que le présent produit. Or, en songeant que le secret que j’ai arraché à la nature me permettra peut-être de rouvrir un jour les yeux au milieu d’un monde régénéré, je ne puis me défendre d’un enthousiasme que vous condamnez peut-être.
L’ours grogna et montra les dents d’un air qui ne me rassurait guère.
— Il paraît, dis-je à mon digne professeur, que l’animal que vous venez de ressusciter ne vous est pas trop reconnaissant du service que vous venez de lui rendre.
— L’ours est un animal insociable, et celui-ci médite quelque mauvais coup.
— Mais l’homme, au contraire…
— Que voulez-vous ? l’ours suit son instinct.
— Tandis que l’homme…
— Cet ours ne me paraît pas tranquille, tenons-nous sur nos gardes.
— Oh ! si c’était un homme…
— Oh ! les hommes aussi ont de méchants instincts.
— En effet, cet Elfrid a bien mal agi à l’égard de cette pauvre Catherine. Tenez, docteur, muselez cet ours ; il nous jouera quelque mauvais tour.
Mais l’ours, se dressant sur ses pattes de derrière, fit mine de vouloir étouffer son bienfaiteur ; indigné de ce manque de gratitude de la part de cet animal incorrigible, je pris une énorme massue de sauvage que le docteur suédois avait mise au nombre des curiosités de son cabinet, et j’en déchargeai si prestement un formidable coup sur la tête de la bête, au moment où celle-ci s’élançait sur mon ami le professeur, que je l’étendis sans vie à nos pieds.
— Je parie, dis-je au docteur, que quand vous ressusciterez dans mille ans, vous trouverez les ours aussi peu civilisés qu’ils le sont de nos jours. Tenez, docteur, à mesure que vous me faisiez une si belle peinture de la société telle que vous croyez la voir dans mille ans, je pensais à Elfrid d’Utlange, ce qui m’empêchait de mettre mon enthousiasme au diapason du vôtre. Avouez que l’action de cet Elfrid est abominable.
— Si vous me surprenez un jour dans mes moments de découragement, vous me ferez aisément dire qu’il est plus aisé de joindre le Chimborazo et le pic de l’Hymalaya par un pont en fil de fer suspendu sur l’Océan Pacifique, que de changer le coeur de l’homme.
— C’est ce que je pense aussi, mon bon docteur. En attendant, Catherine Madden périra.
Ces dernières paroles, que je prononçai en pâlissant, me ramenèrent au temps présent. Le bon docteur me fit part alors d’un moyen de salut pour cette pauvre fille auquel je m’accrochai comme un naufragé à une frêle planche.
Catherine Madden fut condamnée à mort ; mes démarches et celles de mon ami le professeur ne purent la sauver. Elle ne cacha pas son crime ; elle convint que la crainte de voir son déshonneur rendu public avait égaré sa raison au point d’étouffer dans son coeur le sentiment maternel, et qu’à la vue de cette pauvre petite créature qui venait de déchirer ses entrailles, elle n’avait pu se résoudre à laisser vivre le gage d’un amour malheureux. Un lacet serré au cou de l’enfant n’avait que trop servi son criminel désespoir ; puis elle s’était, pendant la nuit, traînée devant la maison d’Elfrid, et elle avait placé le cadavre de leur enfant sur le seuil de sa porte, afin que son amant pût bientôt apprendre qu’elle avait tenu son horrible promesse.
J’attendais avec peu d’espérance le succès des démarches que faisait mon ami le professeur pour exécuter le projet dont il m’avait fait part. Une sombre mélancolie s’était emparée de moi, et le séjour d’Upsal m’était devenu odieux. Un matin, je vis entrer chez moi le professeur résurrectionnaire, qui, avec ce ton solennel qu’il prenait dans les graves circonstances, m’invita à le suivre. Il garda ensuite le silence, et je marchai a côté de lui sans proférer une parole. Un instant après j’étais introduit dans un appartement où brillait un flambeau ; les fenêtres étaient closes. Le docteur prit le flambeau, fit quelques pas vers une alcove, tira brusquement les rideaux et me montra une jeune femme étendue sur un lit ; je me baissai et reconnus Catherine Madden.
— Oh ! vous pouvez, me dit mon digne ami, donner un libre cours à vos larmes et faire éclater votre douleur ; vous ne la réveillerez pas. Les juges, bien qu’ils ne comptent guère sur le succès de ma liqueur, ont cédé à mes pressantes sollicitations ; pendant que Catherine croyait se livrer à son dernier sommeil sur la paille de sa prison, j’ai figé son sang, puis je I’ai transportée dans cette chambre, après avoir signé un procès-verbal, dresse par l’huissier du palais, que je ne la ressusciterai que dans cinq ans. Ils ont exigé cinq ans.
— Et après ces cinq ans ?…
— Elle sera libre.

FIN

R., « Un Conteur d’anecdotes. Histoire d’Elfrid d’Utlange et de Catherine Madden », in Le Censeur, n° 3093 et 3094, 16 et 17 novembre 1844

Roxane Lecomte
Plus connue sur la toile sous le nom de La Dame au Chapal, arrivée chez Publie.net fin 2011, graphiste, est responsable de la fabrication papier et numérique, est passionnée de littérature populaire et d'albums jeunesse. N'a pas peur de passer des nuits blanches à retranscrire des textes sortis des archives du siècle dernier.

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