Un terrible accident est arrivé tout récemment, près de Rome au cours d’expériences entreprises avec un ballon militaire. Ce ballon était amarré au moyen de cordes tenues par des soldats. Pendant le gonflement, un vent assez violent s’éleva. Les soldats avaient toutes les peines du monde à retenir l’aérostat dont la masse offrait une large prise à la bourrasque. Une rafale plus violente les força à lâcher prise et le ballon, devenu libre, partit, enlevant un des bersagliers qui avait eu la malheureuse idée deContinuer la lecture « Dramatique accident : une chute de 300 mètres ! »

Tous les dimanches, dans les colonnes d’ArchéoSF, le fameux journaliste Jean Lecoq prend la plume dans la rubrique L’œil de Lecoq ! Une rectification d’alignement du boulevard Saint-Germain, entre la rue des Carmes et la rue Saint-Jacques, va faire disparaître prochainement ce qui subsistait encore d’une vieille voie de ce quartier : la rue des Noyers. Avec elle sera détruite la maison où naquit le plus aimé des poètes : Alfred de Musset. On a cru longtemps que la famille de Musset était originaire du Barrois. Il s’yContinuer la lecture « La jeunesse d’Alfed de Musset »

Lire le cinquième épisode La profonde secousse sociale qui transformait si complètement la physionomie de la France avait eu sa répercussion dans l’Europe entière. Les peuples, incités par l’exemple de la classe ouvrière française, aspiraient à marcher sur ses traces. Mais, leur foi en la grève générale étant moins ardente, ils hésitaient à se lancer dans l’aventure. Les gouvernements, redoutant de ne pouvoir comprimer indéfiniment la poussée émancipatrice, en baissaient d’autant plus la révolution. Entre eux et le régime nouveau qui s’instaurait en France, lesContinuer la lecture « Que nous réserve la révolution de demain ? — Émile Pouget, 1909 (Partie 6) »

Lire le quatrième épisode Après avoir promené la Révolution de la ville à la campagne, où il nous la montre installant d’emblée et partout le bien-être, M. Emile POUGET, ancien secrétaire-adjoint de la C. G. T. peut bien nous expliquer comment— l’homme étant nécessairement parfait, honnête, laborieux, affranchi de tous mauvais instincts, dès qu’il cesse d’être corrompu par les injustices sociales — le monde est devenu soudain le paradis terrestre. Nous ne nous pardonnerions pas de priver nos lecteurs d’un panorama aussi enivrant. LA TROISIÈMEContinuer la lecture « Que nous réserve la révolution de demain ? — Émile Pouget, 1909 (Partie 5) »

Lire le troisième épisode Leurs moyens d’action étaient surtout d’ordre financier et les organismes dont ils espéraient faire le pivot de leur opposition étaient adaptés à la société capitaliste. Tant que le problème s’était limité à garantir un patron, ou même toute une industrie, contre une grève ou un soulèvement partiel, ces associations, très armées financièrement, avaient pu faire face au danger. Le cas était différent. Il fallait enrayer la désorganisation du régime. Œuvre considérable, pour laquelle ces groupements étaient d’autant plus impuissants que leur dominationContinuer la lecture « Que nous réserve la révolution de demain ? — Émile Pouget, 1909 (Partie 4) »

Lire le deuxième épisode M. Emile POUGET, ex-secrétaire adjoint de la C. G. T. et rédacteur de la « Voix du Peuple », continue avec une sérénité imperturbable son idyllique rêve de chambardement. Dans son premier article il a eu la bonne grâce de nous montrer avec quelle facilité, comme un fruit trop mûr, tombera la Société « Bourgeoise ». Et ses prophéties ne furent pas sans amuser nos lecteurs. Aujourd’hui il nous montre — toujours d’après sa propre imagination — comment le nouvel état social, improvisé dans lesContinuer la lecture « Que nous réserve la révolution de demain ? — Émile Pouget, 1909 (Partie 3) »

Lire le premier épisode La paralysie sociale commence. La grève des postes, le sommeil de l’admirable système nerveux que sont le télégraphe et le téléphone a enrayé d’abord la vie financière ; les affairistes de la Bourse, les banques, les maisons de crédit ont perdu des millions. Aux premiers jours, quand la grève était limitée aux postiers, ils ont, plus mal que bien, organisé des services postaux particuliers. Mais les difficultés se sont multipliées avec le développement de la crise, qu’ils avaient supportée d’abord avec assezContinuer la lecture « Que nous réserve la révolution de demain ? — Émile Pouget, 1909 (Partie 2) »

Émile Pouget, « Que nous réserve la révolution de demain ? », in Touche à tout, n°6 à n°8, juin-août 1909   Que nous réserve la révolution de demain par Émile Pouget, de la C.G.T. Avec une certitude ingénue, d’enthousiastes prophètes nous annoncent l’approche des temps nouveaux. Passant même des paroles aux actes, ils profitent de la moindre occasion favorable pour esquisser leur rêve de chambardement. Chaque fois qu’ils ont réussi à mettre quelque désordre dans la vie sociale et à rendre un peu plus rude l’effort des bravesContinuer la lecture « Que nous réserve la révolution de demain ? — Émile Pouget, 1909 (Partie 1) »

Lire le troisième épisode VII À quoi bon comparer toujours ce qui se passe sous ce régime infect à ce qui se passera dans des milieux salubres ? Est-ce que les fenêtres fermées à la neige d’hiver ne s’ouvrent pas toutes grandes aux haleines chaudes de l’été ? Est-ce que les âges de la vie ont les mêmes besoins, les mêmes aptitudes ? Ne nous arrêtons donc plus à des arguments oiseux. Est-ce que les besoins nouveaux, les aptitudes nouvelles, ne sont pas, à leur tour, les sourcesContinuer la lecture « L’Ère nouvelle, Louise Michel (1887) — Partie 4 »

Lire le second épisode V Rien n’est inutile dans la nature : pas plus que les bourgeons printaniers qui couvrent les arbres en avril, les sens nouveaux qui gonflent les cerveaux des foules ne resteront sans germe et ne germeront en vain. Remarquez ceci : la plupart des grévistes soit de Decazeville, soit du Borinage, ne savaient un mot de socialisme ; les mots de Liberté ou d’Égalité, qu’ils épellent au fronton des édifices, ne leur disaient rien. Mais ils ont jeté des effluves si chaudes, ces mots-là,Continuer la lecture « L’Ère nouvelle, Louise Michel (1887) — Partie 3 »