Un voyageur inattendu Dans un train traversant le territoire américain, on avait embarqué une cage contenant un lion de forte taille. En cours de route, le fauve parvint, des griffes et des crocs, à ronger sa prison de bois et à s’échapper. L’alarme fut donnée par les voyageurs. On prévint un employé de ménagerie et il fallut à celui-ci trois heures d’effort pour immobiliser l’évadé avec un lasso. Le Petit Journal illustré, 27 janvier 1924 * *        * Un lion en promenadeContinuer la lecture « Les lions sont de sortie »

Tous les Français ont vécu des jours de poignante angoisse en attendant des nouvelles, rares autant que contradictoires, du grand dirigeable emporté par la tempête à travers les infinis du ciel africain. Tous ont également ressenti les anxiétés de l’équipage luttant jusqu’au bout, jusqu’à la mort. Pendant les quelques jours qui précédèrent la douloureuse nouvelle de la perte du Dixmude, une angoisse secrète plana sur tout le pays. Le sort du grand croiseur aérien préoccupait tous les esprits. On n’avait plus guère d’illusions, mais on s’efforçaitContinuer la lecture « L’agonie du « Dixmude » »

Il n’est question actuellement que de l’invention d’un ingénieur anglais, M. Grindell Matthews : le rayon thermique qui tue à distance et qui arrête le mouvement des moteurs, dans une zone de rayonnement encore restreinte mais susceptible de devenir considérable. M. Grindell Matthews affirme avoir découvert — ce sont ses propres paroles — un rayon électrique capable de détruire dans un espace donné toute trace de vie. « Je puis, ajoute-t-il, mettre le feu à tous les explosifs connus, et, avec la quantité de puissance nécessaire fondreContinuer la lecture « Le rayon qui tue »

Tous les dimanches, dans les colonnes d’ArchéoSF, le fameux journaliste Jean Lecoq prend la plume dans la rubrique L’œil de Lecoq ! Un citoyen de la ville de San Antonio, au Mexique, vient de solliciter du gouvernement mexicain l’autorisation de faire transporter un trésor d’or et d’argent en barres et monnaies, découvert par lui près de Monterrey, dans les montagnes de la Silla. Ce trésor s’élèverait, d’après son évaluation, à plus de soixante-dix millions de pesos or. C’est en compulsant les archives de l’Etat, que M.Continuer la lecture « Les chercheurs de trésors »

La fusée lumineuse, parcourant trois cent mille kilomètres à la seconde, continuait de traverser les espaces interstellaires. — La terre ! annonça la femme qui observait de la cabine de la fusée, nous allons revoir la terre. — Après sept ans et quatre mois d’absence, dit l’homme. — Si les conséquences tirées de la théorie d’Einstein se réalisent, reprit la femme, nous devons trouver un changement considérable sur notre planète puisque, selon lui, le temps écoulé n’est pas le même pour les individus qui se déplacentContinuer la lecture « Retour des autres mondes - René le Cœur (1936) »

Tous les dimanches, dans les colonnes d’ArchéoSF, le fameux journaliste Jean Lecoq prend la plume dans la rubrique L’œil de Lecoq ! C’est grand dommage que Figaro ne soit plus de ce monde. Derrière le vitrage en plomb de sa boutique, il se tiendrait en ce moment de passionnants propos. Car j’imagine que tout Séville ne doit rêver, depuis quelque temps, que de croisières aériennes et de voyages en Amérique par-dessus l’Océan. Ô rencontre singulière !… Beaumarchais fut un des premiers qui crurent à l’avenir de laContinuer la lecture « Par-dessus l’océan »

Tous les dimanches, dans les colonnes d’ArchéoSF, le fameux journaliste Jean Lecoq prend la plume dans la rubrique L’œil de Lecoq ! Au mois de mars dernier, la Société Royale de géographie d’Angleterre et le Club alpin de Londres décidèrent d’organiser une expédition dans le but d’atteindre la cime la plus élevée de l’univers. Ce point culminant du monde se trouve, comme chacun sait, dans la chaîne de l’Himalaya. On l’appelait autrefois le Gaurisankar ; les Anglais l’ont débaptisé et lui ont donné le nom de MontContinuer la lecture « À la conquête des cîmes : l’expédition de l’Everest »

Une vision fabuleuse Des habitants de la Patagonie affirment avoir rencontré, dans les marécages déserts de ce pays, un plésiosaure qui serait le dernier représentant d’une faune préhistorique, aujourd’hui disparue. Une expédition vient de partir de Buenos-Ayres pour rechercher cet animal gigantesque. On pensait disparue à jamais toute la faune antédiluvienne. Aussi était-on tenté de rire des dépêches qui nous sont parvenues d’Argentine annonçant que des explorateurs avaient découvert, dans les marais déserts de la Patagonie, un animal fabuleux, ressemblant fort au plésiosaure préhistorique. Or,Continuer la lecture « 1922 : En Patagonie, ils partent à la recherche d’un plésiosaure »

Tous les dimanches, dans les colonnes d’ArchéoSF, le fameux journaliste Jean Lecoq prend la plume dans la rubrique L’œil de Lecoq ! Si nous en croyons une correspondance de l’Afrique du Sud, cet art de rendre la jeunesse aux humains, dont on cherche le secret depuis que le monde est monde, serait mieux désormais qu’une vaine espérance. Une simple glande thyroïde de jeune singe suffirait. Mais, expliquons-nous : Donc, il y avait dernièrement à Johannesburg, un certain M. Ben Knott qui se voyait vieillir à regret etContinuer la lecture « L’art de rajeunir les hommes »

La cité Jeanne-d’Arc est une voie étroite de Paris où se pressent des maisons d’aspect misérable. Elle est habitée par une population laborieuse, mais parmi elle se trouvent quelques individus aux allures étranges. C’est là que s’est déroulé l’horrible drame qu’évoque notre grande page en couleurs. Au cinquième étage d’une maison sordide, dans un taudis encombré de meubles boiteux et peuplé de chiens, de chats et d’oiseaux, habitaient l’ouvrir Paul Lefèvre et son amie, Lucie Brunet. Celle-ci, âgée de 52 ans, se faisait appeler Aïcha-la-Voyante.Continuer la lecture « Le crime d’Aïcha-la-voyante »